Saviez-vous d’où vient l’expression « Prendre la poudre d’escampette » ? Aujourd’hui, si cette expression désigne le fait de s’enfuir, pour se sortir d’une situation délicate, il n’y a pas si longtemps de cela, cette expression voulait dire autre chose. Notre rédaction vous propose de découvrir l’origine de cette expression.
Prendre la poudre d’escampette
Traditions, coutumes et expression
Derrière beaucoup de coutumes, usages, traditions et expressions de la vie civile révolutionnaire ou la vie militaire passée se cachent bien souvent des anecdotes insolites, amusantes ou historiques. Alors pour étoffer votre culture générale et briller le matin devant vos collègues devant la machine à café, rappelez vous ce petite décryptage d’une expression française bien connue.
Escamper
Les versions divergent quant à sa naissance. Mais de toutes les hypothèses, une chose est acquise : « escampette » provient directement de l’ancien verbe « escamper », lui-même issu de l’italien « scampare ».
Contrairement au reste de la France, le verbe escamper est une tournure courante dans le langage languedocien et reste d’actualité. D’usage au XVIIe siècle, le terme « escamper » signifiait alors s’enfuir, déguerpir ou encore battre en retraite. Tombé en désuétude, ce mot reste utilisé de nos jours dans l’expression « Prendre la poudre d’escampette ».
La légende militaire raconte que les artilleurs se plaçaient devant les troupes à pied, en raison de la faible précision et du manque de portée des bombardes. Pour assurer la sécurité des soldats, les réserves de poudre étaient disposées à l’arrière et des hommes – pas forcément militaires de formation – étaient chargés de transporter la poudre vers l’avant. Durant une bataille, quand l’ennemi gagnait du terrain et s’approchait de la victoire, ces porteurs de poudre, allaient donc « à la poudrière » mais ne revenaient pas à l’avant du front…. Ils décampaient.
Autre hypothèse
Plus rudimentaire et imagée : la poudre ferait référence à la poussière qu’un fuyard soulève derrière lui en courant pour s’échapper d’une situation. Il est coutume de raconter que, du temps de Molière, cette expression faisait allusion aux poudres purgatoires très en vogue, grâce auxquelles les charlatans s’enrichissaient. Celui qui avait le malheur d’ingérer cette poudre maléfique, s’enfuyait subitement en courant, pris de crampes violentes…
Sans nous étendre sur le sujet, nous vous laissons le choix tout en privilégiant l’explication issue du domaine militaire, quoi que …
Alors pour quelle version pencheriez vous ?
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