A l’ombre des grands platanes de l’esplanade de Sommières, des brocanteurs, des marchands professionnels, et des particuliers étaient présents pour vendre leurs livres, documents et autres collections privées, lors de la foire aux livres et aux vieux papiers.
Livres et vieux papiers dans la cité de Sommières
Jouxtant le capricieux fleuve Vidourle bien connu par ses riverains pour ses débordements tumultueux, les étals des marchands se sont positionnés ce mercredi 15 août 2012. sous le feuillage des arbres centenaires, à l’abri du soleil brulant du mois d’août. Des trésors de la littérature côtoyaient les bandes dessinées comme les revues historiques ou autres ” Illustrations ” de certaines époques. Un agréable moment bercé par le chant des cigales.
Professionnels et particuliers des vieux papiers à Sommières
Quelques retraités, avaient sorti leurs vieux livres de leurs greniers pour l’occasion, histoire de ramener quelques piécettes à la maison, passe temps toujours agréable, mais ô combien nécessaire en ces temps de crise. Très tôt, fouillant dans les cartons à la lampe torche, les professionnels et les brocanteurs étaient présents pour faire leurs affaires ” au prix marchand “, puis au fil de la journée, arrivaient par vagues successives, les badauds et touristes présents dans notre région.
Au cœur de Sommières, des livres et des vieux papiers divers et variés
On pouvait trouver de tout dans cette brocante spéciale foire aux livres et aux vieux papiers, du parchemin ancien au livre récent, de la bande dessinée belge/française aux romans noirs de Vargas.
De la bibliothèque rose (ou verte suivant la saison) à Titeuf, on retrouvait également la semaine de Lisette à l’illustration. Egalement de vieux Paris-Match des années soixante sur une table montrait Brigitte Bardot dans sa jeunesse avec sa beauté rayonnante, à coté d’un guide du routard languedocien vantant les restaurants de la région.
De notre coté, nous avons cherché avec malice pour agrémenter une de nos rubriques sommièroises quelques documents relatifs au tournage d’un épisode du film du roman de Marcel Plagnol ” Jean de Florette ” qui fût tourner dans le centre ville, mais malheureusement, photos et accessoires de l’époque restent chez bien à. l’abri des curieux …
Sur certaines voitures étaient accrochées de grandes cartes géographiques plastifiées des écoles d’antan, anciennes reliques sortant des classes des années 40/60 que nombre d’anciens ont surement connu.
Près d’une exposition de magnifiques casques de pompiers de l’ancien régime (1700) à nos jours (1980), les voiturettes et autres cartes postales faisaient le bonheur des passionnés cherchant la pièce manquante à leurs collections. Bref, il y en avait pour tous les goûts, toutes les formes et toutes les couleurs.
Vinum à Sommières
Non loin de là, dans la cour de récréation de l’ancien collège , se tenait également un salon de plein air répondant au nom de Vinum. Rien que l’appellation latine vous fera comprendre de suite que le sujet principal de ce salon était dédié aux breuvages de Bacchus bien plus qu’aux vieux papiers que l’on retrouve sur la brocante.
Une rencontre des viticulteurs de la région, producteurs d’AOC locaux dans une ambiance orchestré par un quintet musical venu animer cette occasion festive, de rencontrer et de déguster les mets locaux.
Au centre de cette cour, des chaises et une dizaine de tables dressées attendaient les visiteurs, voir plutôt les dégustateurs pour des anchoïades, diverses huiles d’olive présentent sous toutes ses formes, pélardons des Cévennes, charcuteries des Cévennes, huîtres de Bouzigues, pain d’épices au safran, viande bio d’Aubrac, le tout arrosé de ces vins de la région de Sommières et de ses environs.
Charta versus Vitrum
Pour celles et ceux qui ne connaissaient pas ce salon, c’était l’occasion unique entre deux recherches de manuscrits anciens, de changer de chapitre et de venir découvrir cette parenthèse gourmande, charta vs vitrum, et d’agrémenter un verre en main, votre portfolio gustatif au coeur de la cité Sommièroise lovée sur les contreforts des Cévennes dans le Gard.
Nul doute que chacun in-folio, y a trouvé ce qu’il cherchait, même après la sieste qui était de rigueur. (surtout pour celles et ceux qui se seraient passionnés par une lecture approfondie de certains AOC en particulier)
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