À Montpellier, existe-t-il une gabegie financière au sein de la métropole ?
Le territoire montpelliérain compte 450 associations internationales et plus de 45 nationalités sont présentes sur la ville. Nous accueillons 10.000 étudiants étrangers et comptons sur notre territoire 20% de ressortissants étrangers, dont 67% sont originaires du continent africain.
Dans ce contexte, le Maire-Président de la métropole de Montpellier, a t-il décidé de mener une action internationale et européenne pour soutenir de nombreux projets à travers le monde avec l’idée de faire rayonner la capitale du Languedoc, ou d’assouvir l’image que le grand homme se fait de lui-même ?
Jugez vous-même !
– Cette action se développe tout azimut, partenariats renforcés avec l’Afrique pour construire, nous dit-on, un dialogue culturel, sportif, économique et universitaire, comme avec le Congo par exemple (Brazzaville et Kinshasa ).
– Des actions sont engagées en matière de santé et de développement écologique à travers « la diplomatie des villes ».
– L’objectif annoncé est de projeter nos valeurs, nos savoirs faire à l’étranger et de défendre l’égalité Femmes/Hommes.
Il s’agit aussi de défendre les populations victimes de guerres, de crises climatiques, d’urgences diverses, c’est comme cela que la métropole a apporté son soutien au Liban, à la Turquie, à la Syrie, à l’Ukraine, au Maroc ou encore à l’Afghanistan. Bientôt les salons économiques de Boston et New-York, accueilleront une délégation métropolitaine.
La métropole, accompagne également la commune de Saint Georges d’Orques qui possède 100 hectares au Sénégal, afin de tester le développement de la vigne en terrain aride…, les élus de la métropole se sont également rendus en Mauritanie pour étudier les problèmes de distribution d’eau…
Bref, arrêtons-nous là, la liste serait trop longue.
Les élus de Montpellier font-ils du tourisme politique ?
Qu’une métropole comme Montpellier manifeste sa solidarité face aux conséquences terribles pour les populations civiles, des guerres ou des attentats, ou des évènements climatiques, personne ne peut le contester, pas plus que la nécessité de certains partenariats, économiques, universitaires ou médicaux. Mais dans ce tourbillon d’actions, comment distinguer ce qui relève de cette nécessité, de ce qui relève du tourisme politique ?
Depuis 2020, combien de personnes travaillent à la mise en œuvre de ces actions internationales ?
Pour chaque déplacement, qui accompagne l’élu en charge de ce secteur ?
Combien chaque voyage a-t-il coûté aux contribuables ?
Quels sont les objectifs des actions engagées, quel suivi est mis en place pour mesurer l’intérêt réel de ces dernières, en d’autres termes quel est le budget annuel global de cette politique ?
45 000 euros de frais de déplacement par an pour chaque élu ?
Il serait intéressant que le maire-président communique le chiffre de ces dépenses, d’autant qu’il vient d’autoriser la possibilité, pour chaque élu concerné, d’engager jusqu’à 45.000€ de frais de déplacement par an.
Si des relations à l’international sont à développer, elles doivent s’inscrire dans la volonté de booster l’économie locale, d’attirer des entreprises, d’assurer la croissance de nos entreprises, de développer l’emploi, de créer une dynamique économique vertueuse.
La transparence démocratique est absente sur Montpellier
A l’heure des choix budgétaires et de la situation particulièrement critique de la métropole, il serait normal, au nom de la transparence démocratique, de savoir ce que coûte la promotion de l’image de notre maire-président à l’international.
Pas sûr que les préoccupations des Montpelliéraines et des Montpelliérains y trouvent leur compte.
Isabelle Perrein
Qui est Isabelle Perrein ?
Isabelle Perrein, présidente de l'association Alerte Montpellier dénonce l'ambiance anxiogène qui règne dans le centre ville, suite à l'insécurité grandissante depuis l'arrivée du maire actuel. Cette mère de famille de 53 ans, notaire de profession exerçant et habitant au centre ville, dénonce la gabegie financière de la métropole, dresse également un bilan désastreux sur les dépenses et le saccage continu de la ville, citant les incuries de l'équipe municipale en termes d'aménagement urbain et de maintien de l'ordre et de la propreté. A l'écoute des doléances de la part de nombreux montpelliérains qui désirent en finir avec cette politique municipale punitive et dogmatique, Isabelle Perrein, au coeur de son association, a décidé de se positionner comme candidate à la mairie de Montpellier aux prochaines élections municipales de 2026, afin de rétablir l’équilibre et la qualité de vie dans la cité languedocienne, d'apporter une vision réaliste et plus respectueuse de l'environnement, tout en restant plus proche avec les habitants de la ville et de la métropole.
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