Edito du Lundi du rédac-chef : En découvrant mes mails ce matin … Je constate avec satisfaction que notre interview sur le candidat ALTRAD suscite pléthore de réactions, sur TV Languedoc et ailleurs sur le Web.
J’ai reçu ce week-end un article de Petra Cramer, avocate néerlandaise, également membre au Barreau de Montpellier, mais aussi – et je vous en passe – ancien membre du service juridique du Parlement européen, ancien Président du Directoire du Groupement d’Intérêt Public « Droit et Média » et qui par ailleurs, a suivi sa formation au « City of Polytechnics » à Londres. (Ce dernier détail va vous faire sourire, [ou pas], en lisant son article …).
Petra Cramer mérite toute votre attention au vue de la qualité de ses écrits. Elle signale un article de l’Agglorieuse qui doit être porté à votre connaissance.
La rubrique « Tribune Libre » sur TvLanguedoc est ouverte, comme son nom l’indique, à toute personne désirant s’exprimer sur notre média en ligne depuis 2012, qui, rappelons-le, est indépendant. Nous vous rappelons que la liberté d’expression n’est pas synonyme d’incivisme ou de racisme, et que nous nous permettons de refuser des articles qui ne nous paraissent pas en conformité avec nos critères.
Thierry Jirkovsky
Altrad, le candidat qui dérange
Tribune Libre de Petra Cramer
Je viens de lire l’article inqualifiable sur Mohed ALTRAD dans le journal « l’Agglorieuse », de la main d’un « professeur de lettres » et « journaliste » répondant au nom de Donato PELAYO.
Répondre à ce torrent de haine raciste dévalue qui voudra répondre.
Je m’adresse donc à Monsieur ALTRAD pour lui faire part mon actif soutien à son combat, et aux lecteurs de Tv Languedoc pour les alerter, mais aussi aux lecteurs de l’Agglorieuse qui ricanent à la lecture des tirades inélégantes de ce triste « professeur » Pelayo ». Chacun est libre de se battre pour l’adversaire, mais aucun homme digne de ce nom n’hésite ne fût-ce qu’une fraction de seconde entre le Zyklon B et l’épée.
Altrad, face à des haineux qui jalousent ceux qui réussissent
Ce « professeur de lettres », écrivain de livres invendus et de pamphlets à l’odeur de soufre, ose se qualifier de « journaliste » quand il s’attaque à Mohed ALTRAD avec des insinuations dont la turpitude laisse perplexe. Seul le mal de notoriété et l’absence de carrière réussie paraissent pouvoir inciter le besoin de s’inventer une occupation de journaliste à ce point perfide.
J’aimerais conseiller les services d’un confrère pénaliste à Monsieur ALTRAD : face à l’infamie gratuite, le seul terrain qui me paraît encore jouable (et encore… en temps de campagne électorale les juges risqueraient de faire preuve de prudence !) est le terrain judiciaire, pour diffamation ou l’appel à la haine. Je comprends cependant parfaitement que M. ALTRAD essuie d’un revers de main les propos violents qu’il a dû rencontrer toute sa vie, sur son chemin vers un succès sans faille.
Rappelons le mot du grand Talleyrand : « ce qui est exagéré est sans importance ». Il y a (et il y aura toujours) des « haineux » qui jalousent ceux qui réussissent. Et des vassaux falots pour les servir.
Ignominies à l’adresse d’Altrad
Citons quelques ignominies :
« Lui, le fils d’un Bédouin, qui se prétend écrivain alors qu’il aurait utilisé un nègre (…) a fait main basse sur une entreprise familiale de Florensac. Et de fil en aiguille, il a acheté des entreprises à l’international. (…) dont il n’est (…) qu’une sorte d’aristocratique homme de paille. (…) On se demande néanmoins comment ce roi de l’échafaudage et de la brouette fait pour diriger ses milliers d’ouvriers dispersés aux quatre coins de l’Europe.(…).
On ne peut que féliciter ce descendant de Bédouin, passé sans transition de la vie sous la tente et le déplacement à dos de chameau aux palaces et aux jets.»
L’auteur de l’article s’emploie à une suite de sous-entendus méprisables paraissant délibérément dépourvues de vérification, ou suggérant l’insignifiance et la fourberie du candidat Mohed ALTRAD.
On est loin du travail journalistique ; un journaliste se doit de vérifier ses propos et d’éviter toute insinuation. Il s’agit indéniablement d’un article cherchant, par des allusions racistes et des impertinences gratuits, de s’attaquer à la personne même d’un homme extrêmement méritant et au passé difficile, mais indéniablement réussi du candidat ALTRAD.
Altrad … l’urticaire politique
Ou encore : « (…) l’urticaire politique (…)»
Pour une fois, le professeur frustré voit juste : ce qualificatif, qui se veut de toute évidence dénigrant, est néanmoins le seul propos objectif de sa diatribe : le mot « urticaire » (du latin urtica) signifie « ortie ». L’urticaire est une réaction d’hypersensibilité bénigne vis-à-vis d’une protéine sans particularités notoires.
Mohed ALTRAD est un homme hypersensible face aux effets d’une politique Montpelliéraine sans particularités notoires mais manifestement inefficace, telle une protéine dérangeante qui donne des démangeaisons.
Et Monsieur ALTRAD « pique » indéniablement : son charisme, sa sincérité et la justesse de ses simples constats dérangent. Aucun détail de sa politique (sociale, économique, écologique…) n’est encore révélé…mais la simplicité de sa personne provoque une série d’allusions inqualifiables inspirées par la peur de le voir gagner la confiance des Montpelliérains.
Je cite encore :
« (…) Dans sa formation, il explique avoir fréquenté l’université Paris-VIII puis l’École polytechnique universitaire de Montpellier, en fait tout bonnement la faculté des sciences locales. Mais, l’intitulé « École polytechnique » lui permet de s’adosser une référence élitiste (…). »
Mais que veut donc ce fruste produit de la Faculté de Lettres ? Obliger M. ALTRAD à renommer une école qui s’appelle bien « Ecole Polytechnique universitaire de Montpellier» ?
Même la BPI en prend pour son grade avec Altrad
Et enfin :
« (…) On peut noter au passage que la banque BPI favorise la constitution de monopoles au lieu d’accorder son soutien aux entreprises d’échelle moyenne, ce qui n’était, semble-t-il, pas la mission qui lui avait été attribuée lors de sa création. Elle avait pour mission première « de soutenir les petites et moyennes entreprises, les entreprises de taille intermédiaire et les entreprises innovantes en appui des politiques publiques de l’État et des régions (…)».
Ce charabia relève de la pire imbécillité… De quel(s) « monopole(s) » s’agirait-il ??!
Des noms ! Dans quels secteurs vois-je encore un monopole ? La RATP ou les services TaM à Montpellier !
Reprenons juste les chiffres 2018 de la BPI
- 7,5 Md€ de crédits à l’investissement (+8 %) et 10,4 Md€ de financement court terme (+13 %)
- Financement de l’innovation à 1,2 Md€ (-10,2 %)
- 80 000 entreprises financées.
- 500 entreprises en cours d’accélération dans les accélérateurs PME et ETI (+77 %)
- 19,1 Md€ apportés en 2018… ça démérite, la BPI ???
Sachant qu’un travailleur français produit 40.000 € de valeur par an, 19,1 Md€ représente une valeur-travail-homme de … 477 500 hommes !
Altrad : descendant de bédouin
Et en dernier lieu, quand je lis « descendant de Bédouin », je me dis que le racisme n’est manifestement pas mort. Alors, les descendants des néerlandais qui ont donné tant de fil à retordre à Louis XIV ! Faut se méfier d’eux aussi ?
Alors, je l’attends avec plaisir, ce Monsieur le Professeur, car après 30 ans de vie en France, ce n’est qu’aujourd’hui, inspirée par la médisance gratuite de quelque pamphlétaire, que je me sens l’envie de demander la nationalité française pour m’activer à côté de politiques locaux qui le méritent.
Epilogue
L’article critiqué est précédé d’un dessin évoquant la question : « to be, or not te be… ? » Cette question étant suivie de la réponse de Shakespeare que tout le monde connait : « That’s the question ». L’article de M. Donato PELAYO m’inspire la deuxième interprétation du fameux adage : …
« To be, or not ?… » To BE, THAT’S the question. »
Pour ceux qui se perdent : cette deuxième interprétation suggère, que l’importance, dans la vie, n’est pas le simulacre, mais l’ÊTRE en tant que tel,
L’ÊTRE qui fait d’un homme ce qu’il signifie.
Refusons, cet adage en tête, tous écrits de « nombrilistes cacaphonistes » qui pensent se faire admirer par la médisance gratuite.
Petra Cramer

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