Sur la truffe, pas facile d’aborder un sujet dont on ne connait pas les tenants et les aboutissants, surtout quand on affaire à une cochonne qui nous montre tout …
A Claret, une cochonne est reine
Bien connue des habitants de Claret, petite bourgade au nord de Montpellier dans l’Hérault, une cochonne nommée Pépette revient de nouveau pour montrer ses talents de chercheuse de truffe devant les 1500 visiteurs venus en force après deux ans de pandémie et de restrictions diverses.
L’occasion de découvrir une communauté de producteurs qui nous explique pas mal de choses avec beaucoup d’humour comme sur le clavage, l’action de déterrer les truffes.
Une fête du terroir au cœur de la truffe
Pour la 14 ème édition de la Fête de la Truffe de Claret qui a eu lieu le dimanche 30 janvier 2022, l’occasion pour certains de retrouver au cœur de cette manifestation culinaire, Pépette la cochonne et son maitre Guy Corriol tous deux venus des Alpes Maritimes faire une démonstration de cavage fût un réel plaisir visuel pour bon nombre de visiteurs, les petits comme les grands.
Egalement la découverte de découvrir (en semi liberté) les mets et les spécialités autour de la truffe, des rencontres avec des producteurs de truffes locaux ainsi que de nombreuses spécialités du Cantal, de l’Aveyron au centre de cette fête de la Truffe 2022, des mets et plats cuisinés qui furent les éléments libérateurs annonçant une fin prochaine (voire temporaire) de cette pandémie mondiale du Covid-19.
Il est vrai que la liberté de se retrouver ensemble dans un espace extérieur sans crainte d’une amende nous a rempli d’aise pour faire ce premier reportage, bien que le garde champêtre local du village de Claret força les visiteurs présents à porter les masques à l’extérieur, (alors que l’on ne le demandait pas dans un milieu fermé si on désirait manger la très réputée fameuse omelette aux truffes) …
Même quand les ordres venus d’en haut sont débiles, les forces de l’ordre sont tenus de les faire respecter. Cependant pas facile de les respecter tellement la soif d’être libre est grande pour de nombreux visiteurs qui ne craignaient plus la contrainte d’une amende instaurée par le gouvernement de Jean Castex. (il est vrai que le nombre d’ordres débiles sur cette pandémie fût légion en France). C’est ce qu’on pu constater ces visiteurs venus se changer la tête après deux ans d’inactivités ludiques au grand air.
Bref, cette journée s’est déroulée avec bonheur tant pour les exposants que les visiteurs venus nombreux faire leurs emplettes et choisir leurs futurs achats de truffe parmi une dizaine d’exposants présents dont certains n’ont pas manqué d’humour face à notre caméra.
Un marché bien fourni pour la fête de la Truffe de Claret
Si des salades bio, des pommes cévenoles du Vigan et moultes fromages de l’Aveyron et du Cantal trônaient sur de nombreux stands, le dénominateur commun de cette foire fût bien la truffe au milieux de la quarantaine d’exposants présentant de la charcuterie, des plats cuisinés, des pains biologiques, des vins de la région, mais aussi de l’artisanat, et bien sûr des plants de chênes truffiers.
Petite, modeste ou grande biscornue, certaines avec une face angélique, la truffe Mélanosporum se choisissait finalement en fonction de son poids … d’ou pas de grande disparité d’affiche de prix entre exposants, car le prix de ces champignons était le même partout, suivant bien sûr le tarif auparavant décidé par le syndicat des trufficulteurs de cette région de l’Hérault.
La truffe peut ramener beaucoup d’argent à celui qui sait la trouver et surtout l’élever … Quand aux chênes truffiers, suivant les terroirs, c’est une question de chance, car toutes les terres ne favorisent pas l’émergence de ce champignon comestible et tant convoité pour les mets de table. Il faut savoir que plus la terre ou se trouvent les chênes truffiers sera légère et drainante, plus elle sera propice à produire ce champignon.
A ce sujet, de constater l’absence de grands cuisiniers pour cette occasion, car depuis la pandémie, l’urgence est de se remettre à flot bien que les aides de l’état ont permis à bon nombre d’établissements de métiers de bouche de ne pas couler, mais de comprendre au final les prix affichés par les producteurs sont établis pour le grand public et pas pour la restauration professionnelle, car bien trop cher après une transformation en cuisine. Forcément même si elle reste très prisée en cuisine, la truffe se décline à toutes les sauces, mais il est bon de rappeler que la truffe ne se cuit pas.
Sincères remerciements à Guy Corriol, trufficulteur à Gréoux les Bains (04) et sa cochonne Pépette, ainsi que Roger Barbe, trufficulteur à Valensole (04), Philippe Segala producteur de truffes à Saint Guilhem le Désert (34) qui n’ont pas manqué de jouer le jeu de l’humour devant notre caméra.
Remerciements à Christine Goeminne, trufficultrice à Saint Jean de Buèges et organisatrice de l’évènement avec Philippe Tourrier maire de Claret pour son accueil et Martine Gatt-Castanier et son mari venus de Saint Christol dans l’Hérault qui nous ont parlé de leurs chiens Lagotto Romagnolo spécialisés dans la recherche de truffes sans oublier André Fort d’Aulas près du Vigan dans le Gard pour ses pommes reinette.
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Il a pourtant un coût : 50 € en moyenne. Il faut compter 100 € pour un portrait,
500 € pour une infographie, 800 € pour une vidéo.
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