Suite à un tract calomnieux et infamant ainsi que de votre article ayant pour titre « Mialet : projet de rond-point à Luziers qui divise les citoyens », remplis d’inepties et de mensonges, je me devais d’y répondre.
Ce projet est né d’un besoin exprimé par les habitants du hameau de Luziers sur une circulation excessive et dangereuse des automobilistes qui traverse ce hameau.
Décidant de trouver la solution pour aboutir à une meilleure sécurité, nous avons fait venir sur les lieux les responsables des routes du Département et cela pour plusieurs raisons :
– Cette chaussée appartient au Conseil Départemental du Gard, qui seul décideur des travaux qui peuvent être effectués.
– Les ingénieurs responsables des routes sont les seuls qualifiés pour nous proposer la meilleure des solutions efficaces en prenant en compte tous les problèmes liés à ce lieu que sont la vitesse et la liaison avec l’axe routier qui dessert deux hauts lieux touristiques : les Grottes de Trabuc et le Musée du désert au Mas Soubeyran.
Il en est ressorti le projet de ce fameux rond-point côté Mialet et aménagement avec rétrécissement côté Générargues.
Suite aux différentes études, nous avons effectué une réunion publique sur le site permettant aux riverains et bien entendu les habitants de la commune intéressés de connaître ce projet, s’exprimer et nous faire savoir s’ils étaient d’accord pour cette amélioration.
Une cinquantaine de personnes étaient présentes et non émis aucune observation négative contre un tel projet. Voilà pour la concertation.
Nous avons donc continué les investigations par une étude d’un cabinet qui a abouti au projet actuel pour un coût de 189 000 euros, et non 400 000 euros comme annoncé . Cette étude a été présenté en commission des travaux où mise à part quelques petites modifications, le projet a été acté. Je précise que les membres du groupe d’opposants étaient présents.
A ce jour, soucieux de nos finances, nous avons pris divers contacts pour obtenir un maximum de subventions. Il en est ressorti que nous aurons près de 80% d’aide (Etat et Département), ce qui représente pour notre commune moins de 40 000 euros à charge.
La légèreté des accusations, démontre bien l’amateurisme et le manque total de sérieux. Une seule chose compte pour ce soi-disant collectif de mialétains : un intérêt sélectif au détriment de la collectivité.
Quant aux autres accusations, nous ne sommes absolument pas dans la ségrégation et nous veillons aux intérêts de tous les habitants de la commune, j’en ai pour preuve la réfection des voies communales qui représente chaque année 1/6 ème de notre budget en assurant que tous les mialétains, même éloignés puissent bénéficier de ces travaux de réfection des chaussées comme cela a été le cas au Mas Pagès dont seulement deux habitations ont bénéficié de notre attention.
Quant aux autres projets ils sont en cours, aussi bien dans les logements communaux, que l’éclairage public, que la rénovation des écoles sur les économies d’énergie, l’Atlas de la Biodiversité Communale, les profils de vulnérabilité de notre rivière où nous avons obtenu le label rivière propre qui fera l’objet prochainement de sa mise en place par les services compétents.
Je le clame haut et fort, chères mialétaines et mialétains que nous faisons tout pour vous rendre la vie agréable sur notre commune et ne vous laissez pas influencer par des idées fausses et subversives.
Jack Verriez, Maire de Mialet
NDLR : DROIT DE RÉPONSE DU MAIRE DE MIALET
Suite à notre article contenant un communiqué de presse détaillant l’installation d’un rond-point au sein du hameau de Luziers sur la commune de Mialet, article paru sur notre site web Tv Languedoc dans la rubrique Communiqué de Presse le samedi 22 Octobre 2022, le Maire Jack Verriez a souhaité exercer son droit de réponse.
De préciser que ce droit en France, est tout à fait légitime, car le droit de réponse a été initialement prévu dans le cadre de la presse écrite. Il trouve son fondement dans l’article 13 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse qui permet à une personne mise en cause dans un journal ou un écrit périodique de présenter son point de vue.
Ce droit de réponse est la possibilité offerte par la loi à une personne mise en cause dans le cadre d’une communication publique (presse, médias…) de faire connaître sa position au sujet de cette mise en cause via le même support de communication.
Selon la Cour de cassation, le droit de réponse « trouve son fondement non pas dans la nécessité d’une riposte à une attaque, mais simplement dans la possibilité, pour une personne nommée ou désignée, de faire connaître ses explications ou ses protestations sur les circonstances et dans les conditions mêmes qui ont provoqué à sa désignation » (Crim. 28 avril 1932).
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