Horizon 2030 que restera t-il de notre vote ?
Que nous restera-t-il, à « l’horizon 2030 »? Je décide que la brutalité des mots n’est rien face à la brutalité de l’époque, d’un commun accord avec moi-même, je m’adapte à l’impudeur ambiante, j’assume l’ère de la grossièreté généralisée.
Aussi, lorsque notre planète sera vendue toute entière à l’oligarchie sataniste, lorsque comme convenu, nous n’aurons plus accès à la propriété, ni à la prospérité, lorsque nous ne serons plus très nombreux puisque eutanasiés au fur et à mesure des mesures salutaires ou autre guerre et vendetta, alors même qu’il ne nous sera plus possible de procréer, laissant la place à des robots reproducteurs, etc.
Alors, que nous restera-t-il, à l’horizon 2030 ?
Que nous restera-t-il, à l’horizon 2030 ? Comme des machines nous travaillerons au service de l’intelligence artificielle, puisqu’elle sera toujours incapables de s’auto suffire, nous serons les esclaves consentants du système qui nous asservit, la matrice nous dira quoi faire, quand et comment, jamais pourquoi, elle nous bipera via notre puce interne, nous flagellera généreusement.
Toi, le numéro 69 auras tu encore la volonté, que dis-je le désir fugace de baiser? Oui baiser car l’amour sera mort, il sera l’idiot utile pour contenir éventuellement les esprits qui voudraient encore être revêches, ils seront alors tâclés par les autres esclaves modérateurs, devenus normalisés et obéissants, adeptes invétérés de la doxa enlisante et gluante.
Aurons nous encore la force, l’impulsion animale de nous fondre dans un gang bang asexué évidement, accouplement désespéré d’une population devenue hermaphrodite, l’ombre d’elle-même, des zombis de panurge.
Horizon dantesque : la fable ineffable
Si encore il nous restait cela, si encore une connexion mondiale orgasmique pouvait encore résister à l’exécution programmée et contenue, pour combien de temps encore, de notre espèce.
La cigale ayant chanté tout l’été, se trouva fort dépourvue quand la bise fut venue, nul petit morceau de mouche ni de vermisseau,
Elle alla crier famine chez la fourmi sa voisine, la priant de lui prêter quelques grains pour subsister, jusqu’à la saison nouvelle,
« Je vous paierai lui dit-elle, foi d’animal intérêt et principal »,
La fourmi n’est pas prêteuse c’est là son moindre défaut.
Que faisiez vous au temps chaud dit-elle à cette emprunteuse?
-nuit et jour à tout venant je chantais ne vous déplaise.
-Vous chantiez j’en suis fort aise et bien dansez maintenant.
… bientôt nous danserons.
Orgiaque.
Barbara Turini dans la tribune libre de Tv Languedoc
Photo : L’envolée : Tableau de Marina Ho
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