«Les oiseaux et les animaux sauvages ne bénéficient jusqu’à présent d’aucune médecine de qualité, d’aucun soin puisqu’ils ne payent pas » Telles furent les premières paroles de Marie-Pierre Puech, vétérinaire et chef de file de l’Hôpital Faune Sauvage, lors d’un relâcher, d’un retour à la liberté pour onze rapaces, devant 150 personnes sur le site de l’observatoire du Mont Aigoual.
En France, si tu ne payes pas, tu es mal soigné !
En France, si tu ne payes pas, tu es mal soigné ! Plus de 150 personnes sont venus retrouver Marie-Pierre Puech et son équipe de bénévoles sur le parking de l’observatoire du Mont Aigoual, avec pour mission accompagner vers la liberté à d’anciens animaux sauvages blessés, réparés et chouchoutés, avant de recouvrir la liberté par un relâcher d’oiseaux public.
Liberté … liberté chérie
Onze rapaces ont pu s’envoler et recouvrir la liberté, sous les yeux des spectateurs, tous des passionnés d’ornithologie et de la nature. Trois femelles éperviers, cinq faucons crécerelles (mâle et femelle) et trois buses variables se sont envolés sous les regards bienveillants des humains présents.
En co-voiturage intelligent, une bonne partie de l’équipe de bénévoles de l’Hôpital Faune Sauvage, a dû monter en altitude (Altitude de 1565m) pour relâcher ces oiseaux en sécurité, suite à l’ouverture de la chasse le même jour.
Etaient présents, trois représentants du ministère de l’intérieur, une police de la nature armée que peu de gens connaissent (sauf les braconniers), l’ONCFS, l’Office Nationale de la Chasse et de la Faune Sauvage, responsable de la forêt domaniale du Parc des Cévennes. Travaillant main dans la main avec Marie Pierre et son équipe, ils ont fait acte de présence à ce relâcher et ont accepté que nous les filmions.
Relâcher d’oiseaux et pédagogie
Tout un travail de pédagogie est enseigné à chaque relâcher d’oiseaux, que ce soit des rapaces diurnes comme pour les nocturnes (chouettes, hiboux), sans oublier les animaux terrestres. Ainsi, les enfants comme les adultes ont pu apprendre beaucoup de choses sur la façon et les circonstances dont ces oiseaux ont été blessé [et par qui] (pour la plupart du temps de prime abord des chasseurs, beaucoup de chasseurs désœuvrés de rentrer bredouilles), mais aussi en bordure de route par des voitures et dans les airs, par des éoliennes et des lignes électriques à haute tension.
Evénement médiatique
Cette fois ci, ce relâcher fût un peu plus médiatique que d’habitude. En plus des caméras habituelles de Tv Languedoc, (partenaire médiatique de l’Hôpital Faune Sauvage), une équipe de FR3 Sud était également présente. Souhaitons que l’ensemble de leurs images et celle de notre documentaire en trois parties ” Retour vers la liberté “, contribueront à une meilleure diffusion de l’information sur la protection et la sauvegarde de la faune sauvage, une assistance bénévole que Marie Pierre Puech et toute son équipe assure au quotidien, toute l’année, jours fériés compris.
«Il s’agit de faire changer l’humain et montrer que la santé des animaux, la beauté du monde que l’on partage avec eux, leur santé , c’est notre santé à nous, notre futur »
dixit Marie Pierre Puech vétérinaire et chef de file de l’Hôpital Faune Sauvage à Laroque – Ganges
Si vous trouvez un oiseau ou un animal blessé
Appelez rapidement le 06 08 69 22 26 ou au 04 67 73 86 90 pour bénéficier d’une prise en charge rapide pour l’animal blessé, c’est gratuit !
Prise en charge gratuite : Un réseau de bénévoles se chargera de vous aider pour rapatrier dans les meilleurs conditions, l’animal blessé vers la clinique vétérinaire de Ganges, siège de l’Hôpital Faune Sauvage, voire dans les locaux du centre de Laroque.
Et si vous n’êtes pas très loin de Ganges, déposez l’animal blessé à la clinique vétérinaire sur la route du Vigan, mais avant de vous déplacer, téléphonez au tel 04 67 73 86 90 ou en cas de fermeture au 06 08 69 22 26.
Caméras : Nadia Lavigne et Thierry Jirkovsky
Reportage : Thierry Jirkovsky
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